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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 18:58

 

A débattre 28/01/2012 à 11h31
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Négocié comme un accord commercial contre le piratage, Acta inquiète au-delà des défenseurs d'un réseau libre. La France a signé, au tour du Parlement européen.

La semaine dernière, le Web américain se levait comme un seul homme pour protester contre les lois Sopa et Pipa. Avec succès, puisque ces deux textes vont probablement rester lettres mortes.

A peine Internet a-t-il repris son souffle que le traité Acta (Anti-counterfeiting trade agreement) vient à nouveau jouer les épouvantails.

Ce traité, dont les négociations se sont déroulées pour la plus part sous le sceau du secret, effraie les défenseurs des libertés sur Internet depuis son apparition sur les écrans radar en 2008.

22 pays ont ratifié le traité Acta

Jeudi, des représentants de 22 pays de l'Union européenne (dont la France) ont signé au Japon le traité Acta, rejoignant les huit pays qui l'avaient déjà signé en octobre – l'Australie, le Canada, le Japon, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, Singapour et les Etats-Unis.

Il ne reste qu'une ultime étape avant l'adoption : le passage devant le Parlement européen, pas avant le printemps.

 

 

Spot des anti-Acta

Passer la souris sur la vidéo et cliquez sur « subtitles » pour activer les sous-titres français.

Cette ratification a été immédiatement suivie par la démission du rapporteur du projet auprès du Parlement, le socialiste français Kader Arif. Il a dénoncé « une mascarade » :

« Je tiens à dénoncer de la manière la plus vive l'ensemble du processus qui a conduit à la signature de cet accord : non-association de la société civile, manque de transparence depuis le début des négociations, reports successifs de la signature du texte sans qu'aucune explication ne soit donnée, mise à l'écart des revendications du Parlement européen pourtant exprimées dans plusieurs résolutions de notre assemblée. »

Que prévoit exactement ce texte ?

Ce traité entend renforcer la coopération internationale dans la lutte contre la contrefaçon. Il ne se limite pas aux médicaments et aux produits de luxe, et vise également à combattre le téléchargement illégal (musique, films, logiciels...).

Juridiquement, il a été négocié en tant qu'accord commercial, ce qui lui permet d'être adopté plus rapidement et de faire l'objet de moins de débats. Mais ce traité met en place des sanctions judiciaires, ce qui est très inhabituel pour un texte de ce type.

Il prévoit notamment une « collaboration » accrue entre fournisseurs d'accès à Internet et les ayants droit. Ce que dénonce la Quadarture du Net, organisation de défense des libertés sur Internet :

« Cela signifierait que les missions de police (surveillance et collection de preuves) et de justice (sanctions) puissent être confiées aux acteurs privés, contournant ainsi l'autorité judiciaire et le droit à un procès équitable. »

« Systèmes de surveillance automatique »

Même inquiétude du côté de Marietje Schaake, députée européenne et membre de la commission des affaires étrangères et de celle du commerce international, interrogée par Owni :

« [Les fournisseurs d'accès et les sites Internet] pourraient avoir besoin de mettre en place des systèmes de surveillance automatique des comportements de leurs utilisateurs. »

Le traité évoque également la lutte contre les échanges « à échelle commerciale », et pas seulement « à visée commerciale » : un terme très flou. Cela pourrait –comme les lois Sopa / Pipa – rendre responsable les entreprises d'éventuels contenus illicites présents sur leurs serveurs, créant un risque juridique très important.

Certains craignent également que les moyens pour contourner la surveillance d'Internet (et donc des dispositifs que mettrait en place Acta) soient rendus illégaux par le traité.

L'accès aux médicaments génériques menacé

Outre ses dispositions relatives à Internet, le traité pourrait notamment ralentir et compliquer l'acheminement de médicaments génériques vers les pays du Sud.

C'est ce qu'a dénoncé l'ONG Oxfam, qui qualifie Acta de « vrai danger » qui « renforce délibérément l'amalgame entre faux médicaments et médicaments génériques » et « donne un pouvoir abusif aux douanes européennes ».

Certains grands pays dits « du Sud » – et notamment la Chine, la Russie ou l'Inde, qui ne sont pas associés aux négociations – sont eux aussi très méfiants vis-à-vis de ce traité. Le Brésil étudie même une loi « anti-Acta », qui renforcerait les droits sur Internet, la vie privée et la liberté d'expression.

 

 

Une parodie du film « Robocop » par les anti-Acta

Reporters sans frontières a pointé les atteintes « à la liberté d'expression » et « l'opacité » dans laquelle a été négocié le traité.

Même le Parlement européen, dans une étude, a estimé que les avantages d'Acta pour les citoyens seraient négligeables et a souligné les nombreuses incompatibilités entre le traité et le droit européen existant.

Les Anonymous ont également prévu de se jeter dans la bataille, et prévoient une « énorme » opération pour protester contre ACTA. En Pologne, des manifestations anti-Acta ont réuni plusieurs milliers de personnes, et certains députés de gauche ont même enfilé les masques de Guy Fawkes en signe d'opposition.

Seule une voix manque, celle qui a amené les parlementaires américains à reconsidérer la loi Sopa : celles des « géants du Web », qui restent étrangement silencieux sur ce dossier.

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 12:43

 

 

Manifeste des DesobEissants

 


Nous sommes un certain nombre à penser que la situation inquiétante de notre planète nous impose de retrouver le chemin de formes d’action et de lutte plus efficaces et plus radicales. Nous croyons que la réalité des rapports de force que nous subissons en matière de nucléaire civil et militaire, de protection de l'environnement contre les pratiques de certaines multinationales, de mondialisation de l’injustice sociale, etc. exigent de renouer avec une culture de la désobéissance civile/civique, de l'action directe non-violente, du refus radical et ludique.


Conscients des limites liées aux modes traditionnels de mobilisation (pétitions, manifestations...), qui ne nous valent que de trop rares victoires, et n'attirent plus guère les nouvelles générations de militants, nous avons décidé de former un réseau informel de militants de l'action directe non-violente. Parce que nous voulons nous battre pour la défense de la vie et de la justice sociale, nous avons décidé de nous organiser en un groupe de volontaires et d'activistes prêts à agir de manière directe et non-violente aussi souvent que nécessaire et possible.


Dans ses concrétisations (stages, rencontres, débats, événements de convergence des luttes), le manifeste des désobéissants est donc une plateforme d'échange et de rencontre autour de la non-violence active et de la désobéissance civile. Il se veut un outil que chacun doit s'approprier. Ainsi, la responsabilisation et l'autonomisation sont favorisées et essentielles pour aller vers une émancipation individuelle et collective tout en développant des solidarités actives.


Nous sommes des faucheurs d'OGM, des démonteurs de panneaux publicitaires, des clowns activistes, des dégonfleurs de 4x4 de ville, des inspecteurs citoyens de sites nucléaires, des intermittents du spectacle, des activistes écologistes, des hébergeurs de sans-papiers, etc. Nous pensons que nos luttes et nos méthodes relèvent d'une dynamique alter-mondialiste plus indispensable que jamais, et que c'est ensemble, et dans l'action directe non violente, que nous rendrons possible la transformation radicale de notre société, et de ce fait notre survie à tous dans un monde redevenu vivable.


En espérant vous compter nombreux parmi nous !



Le collectif initiateur du Manifeste des DEsobEissants


                                                                                          www.desobeir.net

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:32

Collectif des victimes de la manifestation du 21 janvier 2011 en gare d’Anduze

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Souvenez-vous !

21 janvier 2011 : Gazage et matraquage de citoyens et d’élus par des forces de gendarmerie en gare d’Anduze

 

Devant le train, une manifestation pacifique, menée par des élus symboliquement munis d’écharpes

tricolores. Citoyens et élus de la communauté de communes autour d’Anduze sont venus montrer leur

volonté de préserver leur communauté menacée de fusion avec l’agglomération du Grand Alès par la

réforme des collectivités territoriales.

Dans le train à vapeur des Cévennes spécialement affrété par eux, le Président et les élus (du Grand Alès) et leurs invités -dont le sous Préfet, doivent se rendre d’Anduze à Saint Jean du Gard, où devait se dérouler les voeux de l’agglomération.

Entre les deux, des gendarmes, avec à leur tête le commandant Warrion.

Sans aucune sommation et moins de 3 minutes après avoir discuté courtoisement avec les élus en tête du cortège, le commandant de gendarmerie gaze délibérément les manifestants en utilisant une bombe lacrymogène. La manifestation pacifique est dispersée par la force, plusieurs personnes sont blessées. Suite à la violence initiée par les forces de l’ordre, les manifestants reculent et laissent partir le train sous les huées.

Les images vidéo filmées sur place et les photographies des blessés ne laissent aucun doute ; elles

tourneront en boucle sur internet et seront montrées par de nombreuses télévisions françaises et

étrangères.

Dans les jours qui suivent l’évènement :

- 16 plaintes sont déposées par des citoyens dont 10 émanent d’élus victimes des violences.

- La Commission Nationale de la Déontologie de la Sécurité est saisie par un parlementaire (saisine

2011/18), elle procède à l’audition de nombreux témoins.

- Une enquête interne est confiée à l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Les victimes

et les gendarmes sont entendus.

- Une instruction est ouverte par le procureur d’Alès. La gendarmerie… est chargée de l’enquête.

 

Un an après, où en est-on ?

 

- L’instruction est, nous dit-on, toujours « en cours » et le parquet n’a procédé à aucune mise en

cause.

- Le Défenseur des Droits a succédé à la CNDS. Les pièces de procédure qu’il a demandées au

parquet ne lui ont toujours pas été communiquées ce qui, selon ses propres termes, « l’empêche

implicitement de faire usage de ses pouvoirs d’investigation. »

- La gendarmerie n’a fait aucune excuse aux victimes des violences.

- Le Commandant Warrion a été muté au cours du printemps 2011.

- Le procureur d’Alès a soulevé l’incompétence du TGI d’Alès. L’instruction, transférée sous la

responsabilité du procureur de Nîmes, n’est toujours pas close et les avocats des plaignants n’ont,

de ce fait, aucune communication des pièces de procédure.

 

Le collectif des victimes de la manifestation du 21 janvier 2011 en gare d’Anduze dénonce l’enlisement de la procédure et l’absence de collaboration du parquet qui empêche le Défenseur des Droits, autorité constitutionnelle indépendante, de faire usage de ses pouvoirs d’investigation.

 

Le 21 janvier 2012, un an après les faits, les plaignants seront présents à 17h devant la gare d’Anduze afin de rappeler toute leur détermination à obtenir justice.

Ils invitent la population et tous les citoyens opposés à la violence et attachés à la liberté de manifestation à venir les rejoindre pour soutenir leur démarche.


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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 22:32

Devoirs et obligations du citoyen.

Certes nous sommes des citoyens libres mais l’usage que nous pouvons faire de notre liberté est limité par les modalités d’actions, les habitudes et les procédures qu’utilisent ceux qui parlent à notre place.

Toute une classe politique professionnalisée occupe l’espace laissé au droit d’expression. Cette caste a perverti les lois pour satisfaire une finalité fausse : promouvoir un parti, être élu et réélu, gagner, à n’importe quel prix, la prochaine élection. Les adversaires de la démocratie ont corrompu notre représentation nationale qui croit encore être libre alors qu’elle s’est mise par imprudence et aveuglement, mais de son plein gré, au service du néo libéralisme (4 février 2008). La France (l’Union Européenne aussi) est plongée dans un univers irréel, presque intemporel, totalement vicié. Les finalités partisanes ne sont pas celles des citoyens. Le Peuple a été mis hors jeu. C’est pourtant lui et lui seul qui est détenteur de la légitimité.  La seule justification profonde de la vie politique consiste à tenir compte des réalités qui peuvent être modifiées dans l’intérêt prioritaire des plus faibles. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

En cette fin d’automne 2011 , tout fout le camp.

Chaque citoyen a donc l’obligation de se poser la question de l’usage de sa propre liberté. Comment  accroître celle-ci sans rester prisonnier de la classe politique? Comment donner un contenu réel, tangible, palpable à la démocratie? Comment, en qualité de dépositaire d’une parcelle du pouvoir exercer celui-ci de façon utile? Nous n’avons plus le temps et n’avons pas le droit de baisser les bras. La classe politique est sur le point  de nous ôter la possibilité de choisir notre avenir. Ce qu’on appelle abandon de souveraineté c’est  l’Histoire de notre pays que l’on brade au profit de la finance internationale, au mépris des droits durement conquis par les innombrables sacrifices des générations antérieures.

Aujourd’hui, dire non à la classe politique, c’est s’organiser pour la mettre hors d’Etat de nuire. L’objectif est clair, concret et de très court terme. Il n’est la propriété de personne. Mettons au tapis tous les députés d’un bord comme de l’autre, y compris  ceux qui attendent la place pour ouvrir la route à l’ignominie. Il n’y a pas de solution simple. La radicalité est souvent un trompe l’œil. Le replis ou la peur de l’autre sont  des pièges qui ne nous sauveront pas. C’est maintenant que nous devons réécrire les lois pour les mettre au service du plus grand nombre.

Les exemples venus de Tunisie ou d’Egypte nous montrent  la voie à suivre : aucun régime ne peut résister à la pression de la rue. Notre but doit être d’obtenir la dissolution de l’Assemblée Nationale dans les semaines qui viennent. Si nous laissons faire, la chambre qui sortira des urnes après l’élection présidentielle de 2012 ne sera qu’un pouvoir législatif piètrement prolongé, toujours professionnalisé, toujours subordonné au pouvoir exécutif. Organisons le remplacement de ces députés-là par d’authentiques représentants des citoyens, choisis paritairement par les citoyens, au niveau de chaque comité primaire d’arrondissement. Ce n’est ni une affaire d’argent ni un projet fou. C’est une entreprise que nous pouvons mener à main nue sans l’assentiment de la classe politique. A nous de créer l’évènement dont sera obligé de rendre compte la presse. Dès demain, faisons lien. Les moyens  modernes de communication nous garantissent un résultat positif aujourd’hui non mesurable mais certain.

Chacun est responsable. La victoire est au coin de la rue.

Régis ROQUETANIERE

http://dissoudreassembleenationale.over-blog.com/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 20:51

Demain matin à 8h30, nous serons quelques militant-es de la CNT 30 à être présent-es au Tribunal de Nîmes aux côtés des ouvriers de Ducros.

L'enjeu du jugement en appel attendu : Fayat, le groupe qui a racheté entreprise Ducros sur Alès, sera-t-il obligé de payer les 12 millions d’indemnités aux salariés licencié-es comme cela avait décidé par le même tribunal au printemps dernier ? 

Vous vous en doutez ces 12 millions (à se partager entre les 350 ouvriers du site) ne serait pas rien pour ces ouvriers à qui on avait promis une reconversion, des départs négociés en pré-retraite mais qui au final n'ont rien vu venir. Pour rappel aussi, Alès et plus généralement le bassin alèsien, est particulièrement sinistré depuis la fermeture des mines au début des années 80 et par la multiplication des plans sociaux depuis dix ans dans la ZI de la ville.

On vous tient au courant de l'issue du jugement en appel...

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:59


MASAVI
Affiche créé par Guy  MASSAVI


 Vaunage.net Tout savoir sur la Vaunage



Chers amis visibles et invisibles
 

Voici la lettre N° 2 de ce mois de Novembre  

Cette lettre est un peu exceptionnelle !

 
 Nous avons deux informations importantes à vous communiquer

 

1) Un projet de construction d'un restaurant Mac Donald à été demandé à la commune de Saint Dionisy (Plein coeur de la Vaunage)

 

 

Les jeunes de Saint Dionisy ainsi que ses habitants ne souhaitent pas cette implantation dans leur commune.

Vaunage.net s'associe à cette action et a mis en ligne une pétition

Signez la pétition en cliquant sur le lien ou bien connectez vous à http://www.vaunage.net

 
Mobilisons nous contre la mal bouffe ! Il y aura une manifestation de la population le Dimanche 20 novembre à 10h30 à Saint Dionisy . Départ du Chemin d'Azord .

 

2) La deuxième information concerne l'Association Alter Anagia

C'est une bonne nouvelle et nous sommes heureux de vous la communiquer. Ce mois de Novembre Alter Anagia devient

« Editions Alter Anagia » Brèves de plume de l'écrivain Jey de Vergèze . Il devient adhérant de l'association est publie son premier livre chez Alter Anagia .  Nous l'avons édité à 100 exemplaires et nous les avons déjà tous vendus. Nous préparons une deuxième édition de 250 exemplaires pour le mois prochain. Nous vous tiendrons au courant...

 

Voilà pour cette lettre

A bientôt

 

*POUR SIGNER LA PETITION, APPUYER SUR LA TOUCHE "Ctrl" (de votre clavier) + CLIQUER SUR LE LIEN "Signez la pétition" (ci-dessus)

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:01

LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.11 | 08h54

 
 

 

Un bureau de Pôle emploi.

Un bureau de Pôle emploi.AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER

Le principal syndicat de Pôle emploi, le SNU, a appelé à une grève reconductible lundi 14 novembre, pour manifester l'exaspération des personnels du service public de l'emploi face à leur manque de moyens. "Nous appelons à une mobilisation pour infléchir sur les orientations budgétaires", a expliqué Jean-Charles Steyger, délégué syndical.

Aujourd'hui les syndicats se disent alarmés par la hausse du nombre des demandeurs d'emploi qui dépasse les 4 millions en comptabilisant ceux qui ont une activité réduite. Le nombre des chômeurs sans aucune activité a atteint 2,78 millions en septembre, un plus haut depuis janvier 2000. Les syndicats déplorent également un manque de moyens et d'effectifs et une dégradation des services rendus aux demandeurs d'emploi. Une analyse confortée ces derniers mois par une série de rapports peu amènes pour le service public de l'emploi.

CONDITIONS DE TRAVAIL DÉGRADÉES

De ce manque de moyens découlent aussi des conditions de travail dégradées pour les personnels de Pôle emploi, dont la charge de travail a explosé et qui ne bénéficient plus des 1 800 postes supplémentaires en CDD accordés lorsque la crise a éclaté. Dans un projet de budget pour l'emploi globalement en baisse – de 12% selon des économistes – le budget de Pôle emploi est maintenu pour 2012, ce que le SNU assimile à "une baisse de fait", dans le contexte actuel.

Le SNU est cette fois le seul syndicat représentatif à avoir appelé à ce mouvement, même si les autres organisations syndicales se font également régulièrement l'écho du mécontentement des agents de l'entité née, il y a trois ans, de la fusion de l'ANPE (chargée du placement des chômeurs) et des Assedic (indemnisation).
 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 23:30

27 septembre : grève et manifestation, 14h, Nîmes

A l’initiative de la FSU, de la FERC-CGT, de l’UNSA-éducation et du SGEN-CFDT


 GREVE NATIONALE DANS L’ÉDUCATION
MARDI 27 SEPTEMBRE

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE

NÎMES, 14h, Maison Carrée

Avec le SNES, (ré)agir pour nos métiers et pour le second degré :
➜ POUR un plan pluriannuel de recrutement massif à la hauteur des enjeux des services publics
➜ POUR le respect de nos métiers et de nos missions
➜ POUR la revalorisation de nos professions et de nos salaires
➜ POUR donner un avenir au collège
➜ POUR construire un lycée démocratique
➜ POUR une réelle relance de l’éducation prioritaire
➜ POUR une autre réforme de la formation des enseignants
➜ POUR développer une véritable orientation scolaire


Communiqués de presse

Journée de grève dans l’éducation le 27 septembre 2011

Communiqué commun des Fédérations de l’Education nationale
FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA Education
Paris, le 10 juin 2011

Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.

Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d’exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.

Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus. Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.

Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l’Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.

Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.

En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l’avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.

La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

 

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 12:07

Publié le 13-09-11 à 19:03    Modifié le 14-09-11 à 23:19     par Le Nouvel Observateur     

Le "Nouvel Observateur" publie en exclusivité des extraits du "Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire" (Odile Jacob) rédigé par cinq professeurs de médecine et experts et co-signé par 123 personnalités.

Le service de réanimation médicale de l'hôpital central de Nancy (HUMBERT NICOLETTE/SIPA) Le Le service de réanimation médicale de l'hôpital central de Nancy (HUMBERT NICOLETTE/SIPA)

 

(Cet article est publié dans l'hebdomadaire daté du 14 septembre 2011)

 C’est un formidable pavé dans la mare électorale. Cinq éminents professeurs de médecine et experts en politique de santé publient un "Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire" (Odile Jacob), co-signé par 123 personnalités du monde médical et de la société civile. Leur diagnostic est sévère : le modèle français est malade ; faute d’un traitement de choc, il est condamné. En exclusivité, l’"Obs" publie les extraits de cet appel.

Après la création de la Sécurité sociale en 1945 en application du programme du Conseil national de la résistance, les générations de l’après-guerre ont fait le choix de la solidarité et d’un investissement collectif exceptionnel pour protéger la santé de la population.(…) Cet investissement financé pour l’essentiel par les cotisations sociales et l’impôt a permis d’établir un système de santé classé premier par l’Organisation mondiale de la santé en 2000, avec un niveau de prise en charge de 80% en 1980, des prestations en fonction des besoins de chacun, et la création de la couverture médicale universelle (CMU) en 1999. Pourtant, depuis les années 1980, ce bien collectif auquel la population est particulièrement attachée est confronté à des crises sans précédent.

- Une crise économique et un ralentissement de la croissance. (…)

- Des crises de santé publique (le sang contaminé, (…) les récentes crises de la grippe H1N1, et du médicament à la suite de l’affaire Mediator).

- Des crises d’identité professionnelle. Les différents professionnels de santé, à l’hôpital comme en ville, expriment un malaise profond. (…) Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Les médecins généralistes, médecins de premier recours, vivent une crise sans précédent. (…) Il existe une authentique crise des vocations des étudiants pour la médecine générale.

- Des crises démographiques. Les mauvais choix politiques de régulation de la démographie médicale, ayant entraîné une réduction du nombre de médecins formés chaque année - de 8500 dans les années 1970 à 3.500 dans les années 1990 -, font apparaitre aujourd’hui des situations de pénurie dans certaines spécialités et sur certains territoires. Cette pénurie relative, qui va s’aggraver jusqu’en 2020, invite à une redéfinition de l’organisation du système de santé et notamment de la place respective des différents professionnels, d’autant plus que dans le même temps la population française augmente et vieillit. (…)

Confronté à de tels bouleversements, le secteur de la santé dépend plus que jamais des choix politiques. (…) Pendant la phase de croissance du système de santé, le débat public sur la politique de santé a occupé une place modeste lors des grandes échéances électorales. (…) Cette dépolitisation relative (…) a permis (…) d’entrer insidieusement dans une logique de déconstruction des services publics concourant à la protection de la santé.

C’est tout d’abord la volonté affichée depuis peu de ne plus distinguer hôpitaux publics, établissements privés à but non lucratif et cliniques commerciales. Cette confusion a conduit à la suppression de la notion de service public hospitalier dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST). (…) Dans le même temps, la généralisation à marche forcée de la tarification à l’activité (T2A) - la Sécurité sociale verse, pour chaque malade hospitalisé, une somme forfaitaire en fonction de sa pathologie - déstabilise le cadre budgétaire des établissements publics, sous couvert d’une convergence tarifaire entre les cliniques commerciales et les hôpitaux. (…) Cette politique se nourrit également d’une "idéologie gestionnaire" convaincue des bienfaits de la rentabilité et de la concurrence à tout prix. Dans le même temps, de nombreux opérateurs privés, notamment des groupes internationaux, investissent massivement le champ de la santé, jugeant qu’il y est possible de faire du profit. (…)

C’est ensuite la lente dérive des dépassements d’honoraires non régulés et les lacunes de la démographie professionnelle. (…) C’est aussi (…) une politique qui hésite entre avancées et renoncements sur la sécurité routière, sur la lutte contre le tabagisme ou l’alcoolisme. (…) C’est la diminution des moyens attribués aux centres d’interruption volontaire de grossesse (IVG). C’est l’instauration d’un forfait annuel d’entrée pour bénéficier de l’aide médicale d’Etat (AME), rendant encore plus hasardeux l’accès aux soins pour les plus démunis. C’est la baisse effective des financements de la lutte contre le sida. C’est le renoncement au développement de la promotion de la santé. C’est la remise en cause de l’autonomie de la médecine du travail ou le désengagement de la médecine scolaire et de la protection maternelle et infantile. (…) C’est, en matière de démocratie sanitaire, la timidité à reconnaître leur place aux associations de patients. (…) C’est enfin, pour l’assurance-maladie, le choix, sous couvert de "responsabilisation" des patients, d’augmenter le reste à charge par le biais de l’institution de forfaits et franchises, de l’accroissement du ticket modérateur et du développement de dépassements d’honoraires.

Le débat actuel sur la prise en charge de la dépendance pourrait confirmer la logique à l’œuvre en proposant le développement d’assurances privées au lieu de créer un cinquième risque au sein de la protection sociale. (…)

Notre système de santé, construit historiquement sur les valeurs de solidarité et d’égalité, doit reposer aujourd’hui sur six principes essentiels : la solidarité, l’égalité, la prévention, la qualité des soins, l’éthique médicale, la démocratie sanitaire. (…) Ces valeurs clés doivent se traduire concrètement dans une politique visant à renforcer les services publics de santé pour répondre aux besoins de la population contre la logique actuelle de privatisation et de marchandisation. (…)

Sous des formes diverses, une entreprise de déconstruction des services publics de santé paraît engagée. Le refus de toute augmentation des prélèvements obligatoires, quel qu’en soit le motif, est la clé de cette entreprise de privatisation de la santé. (…)

Pour répondre aux défis de la santé publique des prochaines décennies, il faut conforter et développer résolument les services publics et donc :

- Améliorer le remboursement par la Sécurité sociale des soins courants (au-delà des 55% actuels), à côté de la prise en charge dite à 100% des affections de longues durées.

- Reconstruire le système conventionnel pour la médecine libérale (…) en garantissant notamment l’égalité d’accès à des soins aux tarifs de la Sécurité sociale, (…) développer la médecine de proximité de premier recours dans les centres de santé , des maisons médicales pluri-professionnelles et multidisciplinaires ou des pôles de santé et de soins correspondant à des bassins de vie. Le paiement à l’acte exclusif doit être remplacé par un paiement mixte comportant des paiements forfaitaires pour la prise en charge des patients atteints de maladie chronique et la réalisation de missions de service public.

- Refonder le service public hospitalier en redéfinissant ses missions, ses moyens et ses perspectives dans un partenariat renouvelé et organisé entre les établissements publics et les établissements privés à but non lucratif et en revoyant la répartition des tâches entre l’hôpital et la ville.

- Instituer un véritable service public de sécurité sanitaire et de prévention collective intégrant notamment la santé scolaire, la PMI et la médecine du travail. (…)

- Les signataires se prononcent pour un financement de l’augmentation des dépenses de santé médicalement justifiées par l’accroissement des recettes de l’assurance-maladie solidaire (et non par un transfert aux assurances complémentaires et une augmentation du reste à charge). Cela suppose de réviser le "panier de soins" financé par la solidarité, en ne payant plus les fausses nouveautés et en ne remboursant plus les prescriptions inutiles.

 

Olivier Lyon-Caen, professeur de neurologie (Pitié-Salpêtrière).

André Grimaldi, professeur de diabétologie (Pitié-Salpêtrière).

Didier Tabuteau, responsable de la chaire santé à Sciences Po.

François Bourdillon, médecin de santé publique

Frédéric Pierru, sociologue chercheur au CNRS

© Odile Jacob 2011

 

Le Nouvel Observateur

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 15:06
http://www.facebook.com/notes/lorette-grison/mon-fr%C3%A8re-%C3%A0-disparue/2056113165687

Mon frère à disparu!!!!!

par Lorette Grison, vendredi 2 septembre 2011, 20:45

Nous recherchons mon petit frère REMI GRISON disparue depuis trois semaines!!!!!!!!!!il a été vu pour la derniere fois à la gare d'Avignon il aurait apparament dit à un copain qu'il partait voir sa famille dans le maine et loire!!!!!Mais là c'est le vide totale depuis trois semaines après des recherches de notre coté il y a rien pas d'indices,pas de preuve tout simplement pas un signe de vie!!!!!Jeudi 1er septembre c'était le jour de la reprise pour sa formation qui avait l'air poutant de lui plaire, mais rien Rémi n'a pas été en cours!!!!!!!!!Mon frère fesait également partit du groupe des indignées de Nimes de se coté la pas de nouvelle non plus!!!!!!!!!!Aujourd'hui je fait appelle à vous j'ai vraiment besoin que sa photo et mon article soit diffusés aux plus grand nombre de personnes possible faites tourner à tout vos contacts et à tout les contacts de vos contacts possible!!!!!!!!!On veut tout simplement savoir si tout va bien pour lui et juste avoir un signe de vie  de sa part!!!!si vous l'apercevez,si vous l'avez vu , si vous avez le moindre indice merci de me tenir au courant en me laissant un commentaire ou msg privés et je vous ferez part de mes coordonées téléphonique!!!!c' est vraiment très important pour nous alors commentaires déplacés s'abstenir!!!!!!!Tous le monde s'inquiète petit frère alors dit nous que tout va bien pour toi c'est la seul chose qu'on veut savoir!!!!!!!!

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