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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 16:38

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Macron reçoit un oeuf en pleine tête au Salon de l'agriculture

 

 

Ambiance tendue au Salon de l'agriculture mercredi. Emmanuel Macron, en plein bain de foule, a reçu un jet d’œuf en plein visage vers 15h40. Le candidat d'En Marche ! devait y tenir quelques minutes plus tard une conférence de presse. Elle a dû être retardée en raison de l'incident. En juin 2016 déjà, alors ministre de l'Économie, Emmanuel Macron avait été victime d'un jet d’œuf lors d'une visite à la Poste de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

 par NouvelObs Montage

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

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Source : https://www.marianne.net

 

 

VIDEO - Emmanuel Macron se prend un oeuf en pleine tête au Salon de l'agriculture

 

Le candidat d'En Marche avait déjà été la cible de jets d'oeufs en juin dernier, lorsqu'il était encore ministre.

 

Alors que François Fillon a dû se protéger d'un cordon de sécurité pour éviter tout débordement et mouvement de foule au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron s'est montré moins précautionneux... et l'a payé d'un projectile volailler. Comme l'a repéré le Lab, le candidat d'En Marche a reçu un oeuf en pleine tête ce 1er mars dans l'après-midi. Un internaute a filmé et publié la scène. Attention, cela va très vite :

Déjà en juin dernier, alors qu'il était encore ministre de l'Economie, Emmanuel Macron avait été visé par un jet d'oeufs lors d'un déplacement à la poste de Montreuil. Dans le but de dévoiler le timbre émis pour les 80 ans du Front Populaire, il avait été accueilli par des manifestants anti-loi Travail, très hostiles, jetant des boulettes de papiers et des oeufs dans sa direction. Très encadré par son service d'ordre, Macron avait échappé au projectile. Pas l'homme qui l'accompagnait.

 

 

 

 

Source : https://www.marianne.net

 

 

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 17:59

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

A Paris, des tailleurs de pierre solidaires des migrants
Par Carine Fouteau
 
 
 

Des tailleurs de pierre organisent samedi 25 février à Paris une action symbolique à la porte de la Chapelle, pour dénoncer la présence de blocs de pierre empêchant l'installation de migrants à proximité du centre d'hébergement aujourd'hui saturé. 

Une action symbolique contre une violence symbolique. Des tailleurs de pierre se sont donné rendez-vous samedi 25 février sous le pont porte de la Chapelle à Paris, pour « bouger » la quarantaine de blocs de pierre que la mairie de Paris a installés le 10 février 2017, alors qu’il ventait et pleuvait, empêchant les migrants de se mettre à l’abri. Au cours des dernières semaines, beaucoup d’exilés avaient investi cet espace public, l’un des seuls susceptibles de les protéger des intempéries à proximité du centre de premier accueil de 400 places, aujourd’hui saturé. Ouvert en novembre 2016, ce lieu d’hébergement censé les accueillir est plein, si bien que les nouveaux arrivants n’ont d’autre choix que de dormir à la rue.

Le projet des tailleurs de pierre est né de la lecture d’un billet de blog publié sur Mediapart le 12 février, intitulé La cruauté qui vient et signé de Marie Cosnay. L’enseignante et écrivaine y décrivait l’horreur qu’avait suscitée en elle la découverte de ces pierres. « Ainsi les personnes sans refuge ne pourront plus s’allonger, s’allonger les uns contre les autres, pour se tenir un peu chaud, sous ce pauvre abri qu’est le pont. Même pas un pont. Même pas les corps contre les corps. Des pierres au lieu des corps », écrivait-elle. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs personnes se sont rassemblées sur place de manière spontanée pour dénoncer cette installation dont la mairie conteste qu’elle ait pour but d’empêcher l’apparition d’un campement.

Sculpteur sur pierre depuis vingt ans, Frédéric a lui aussi écrit et diffusé sur les réseaux sociaux plusieurs textes pour exprimer son indignation. « Quand j’ai vu ces blocs, j’ai pensé à un cimetière de pierres. J’ai vu des gens essayer de les déplacer, mais ils n’y arrivaient pas tellement c’était lourd. L’idée a commencé à circuler que, nous, les pierreux, ne pouvions pas ne rien faire. Les cailloux, c’est notre métier. Nous savons comment leur donner du sens, comment transformer l’hostilité en accueil », explique-t-il. Ses écrits ont rencontré un certain écho auprès de ses confrères qui, comme lui, travaillent dans la restauration du patrimoine.

https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/02/24/capture-d-ecran-2017-02-24-a-16-52-09.png?width=236&height=235&width_format=pixel&height_format=pixel

Un groupe Facebook, Cœurs de Pierre et Solidaires, a été créé. Après avoir rencontré des migrants, dont certains occupent les interstices laissés vacants entre les pierres, et les collectifs de soutien qui interviennent dans les alentours en distribuant des couvertures et des repas, certains d’entre eux ont décidé d’organiser une action symbolique. Munis de leurs outils, une dizaine de tailleurs de pierre ont prévu d’être présents. Leur projet est d’intervenir samedi toute la journée, à l’aide de barres de fer et de morceaux de bois, afin de « bouger » ces blocs de 500 kilos à une tonne chacun pour « faire de la place ». « Nous verrons avec les migrants comment les disposer pour qu’ils puissent se mettre à l’abri. De fait, les pierres ont une certaine utilité : elles coupent le vent », indique-t-il. Puis, avec leurs massettes et leurs ciseaux, ils ont l’intention de graver les pierres afin d’y sculpter des messages d’hospitalité. « Nous avons pensé aux paroles de la chanson des Bérurier noir, "Salut à toi le Somalien, salut à toi le Soudanais" », indique-t-il.

 

« Ces pierres en calcaire d’un coût de 100 euros la pièce proviennent des carrières de Saint-Maximin dans l’Oise, elles servent habituellement à rénover les façades des immeubles et des grands monuments de la capitale. Nous devons leur redonner leur fonction première, qui est celle d’abriter, de protéger », insiste-t-i...

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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Source : http://www.lexpress.fr

 

 

Paris: des tailleurs de pierres s'attaquent aux "blocs anti-migrants"

 

Par Amandine Seguin avec AFP, publié le , mis à jour à

 

 

De grosses pierres sont posées sous le pont de la Chapelle, boulevard Ney, dans le 18e arrondissement de Paris a deux pas du centre d'hébergement pour migrants pour empêcher l'installation d'un campement.

 

 

 

De grosses pierres sont posées sous le pont de la Chapelle, boulevard Ney, dans le 18e arrondissement de Paris a deux pas du centre d'hébergement pour migrants pour empêcher l'installation d'un campement.

Nguyen Van Hai-Barbi / MAXPP/MAX

 

Une dizaine de tailleurs de pierres ont déplacé des blocs mis en place par la mairie de Paris, ce samedi matin sous un pont situé à côté de la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris.

 

Ils sont venus de toute la France. Ce samedi matin, une dizaine de tailleurs de pierres se sont donnés rendez-vous à la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Depuis deux semaines, la mairie a placé des blocs de pierre, sous un pont. Un lieu où des réfugiés avaient l'habitude de passer la nuit aux abords du centre humanitaire pour les migrants

Paris: des tailleurs de pierres s'attaquent aux "blocs anti-migrants"

Jane Sautière

"Nous étions douze à quinze tailleurs de pierres, venus de Paris et de province. Nous sommes arrivés vers 9 heures", explique Fred Thibault, à L'Express. En deux heures, ces professionnels ont eu le temps de faire du "bardage", une technique qui consiste à déplacer les pierres pour "faire de la place" aux migrants, explique le tailleur de pierres. 

 
 
"Donner du sens à ce tas de cailloux"

L'objectif? "Nous souhaitions intervenir sur ces blocs afin de laisser de l'espace aux personnes sur place mais aussi de les sculpter pour le symbole", précise-t-il. "L'idée était de graver les pierres pour donner du sens à ce tas de cailloux en inscrivant par exemple des noms de personnes décédées en mer ou des citations", poursuit Fred Thibault. 

Paris: des tailleurs de pierres s'attaquent aux "blocs anti-migrants"

Jane Sautière

 

Ces blocs ont été mis en place début février. La mairie de Paris a mis en avant l'imminence de travaux de voirie pour justifier l'installation, dénoncée par les associations comme un harcèlement des migrants. Le 15 février dernier, Anne Hidalgo s'est défendue de d'avoir dressé un "dispositif anti-migrants". 

Une nouvelle opération?

Reste que ces blocs empêchent les personnes de s'installer pour passer la nuit. Une situation qui a révolté les tailleurs de pierres. "Notre objectif était d'alerter et de pointer du doigt la situation", assure Fred Thibault. L'arrivée des forces de l'ordre a stoppé leur action. "Nous avons préféré partir avant que la police n'intervienne pour éviter de nuire aux migrants", témoigne le tailleur de pierres. Cependant il n'est pas impossible qu'ils renouvellent l'expérience. "Nous allons contacter la mairie de paris pour leur demander une autorisation de sculpter ces blocs. Si la réponse est négative, on y retournera peut-être en mode pirate", assure-t-il. 

Plus de 5000 personnes ont été prises en charge dans le centre humanitaire pour les migrants en trois mois de fonctionnement, dont 3740 hommes, essentiellement afghans et soudanais. Le climat s'est toutefois tendu depuis plusieurs semaines en raison d'un afflux de migrants: selon plusieurs sources, 400 d'entre eux dorment autour du centre, le long des grilles ou sur le terre-plein du boulevard Ney. 

 

 

Source : http://www.lexpress.fr

 

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 16:38

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

Blocus lycéens : « Je préfère recevoir du gaz lacrymogène plutôt que de me taire »

 

Seize lycées ont été bloqués par des élèves à Paris et un millier de lycéens ont manifesté pour protester contre les violences policières.

 

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

 

 

Devant le lycée Voltaire, le 23 février à Paris.

Devant le lycée Voltaire, le 23 février à Paris. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

« On peut tous être victime des violences policières, et aujourd’hui, on aimerait soutenir Théo et dénoncer les bavures de la police », explique Antoine (le prénom a été changé), 16 ans, en première au lycée Maurice-Ravel, dans le 20e arrondissement de Paris. Lui est arrivé tôt ce matin pour aider les autres jeunes de son établissement à entasser des poubelles pour bloquer toutes les entrées. « Notre établissement se mobilise régulièrement. On était actifs contre la loi travail, on l’est encore plus aujourd’hui car c’est une cause sérieuse qui nous tient tous à cœur. »

A Paris, 16 lycées ont fait l’objet de blocus, jeudi 23 février, de la part d’élèves qui protestaient contre le viol présumé de Théo L. par un policier à Aulnay-sous-Bois, le 2 février. Une manifestation place de la Nation a ensuite réuni près d’un millier de jeunes à l’appel de mouvements antifascistes, aux cris de « Justice pour Théo ! », « C’est l’impunité et l’injustice, alors désarmons la police », « Police, violeurs, assassins » ou « Tout le monde déteste la police ».

« Il ne faut pas généraliser »

Antoine a déjà vu certains de ses amis être victimes de violences policières et raconte avoir reçu « quatre coups de matraques injustifiés pendant les mobilisations contre la loi travail ». « Je crains que l’on retombe dans une situation aussi tendue qu’en 2005 », avance-t-il.

 

Lire aussi :   Manifestation interdite ou non déclarée : que dit la loi ?

 

Son ami Mattéo, 16 ans, le coupe. « Il faut évidemment dénoncer les bavures policières et les abus, mais il ne faut pas pour autant généraliser. Certains policiers font bien leur travail et sont là quand on a besoin d’eux », tient-il à préciser. Antoine acquiesce. Très dubitatif quant à l’efficacité des blocus, Mattéo estime que « beaucoup font ça pour louper les cours ». Pour lui, « une manifestation est plus efficace qu’un blocus car les gens font l’effort d’y aller, et cela montre que la cause leur importe vraiment ».

Alors que des camarades leur apprennent que la situation est plus tendue au lycée Henri-Bergson, dans le 19e arrondissement, les deux amis décident de s’y rendre. Les lycéens de cet établissement bloquent eux aussi l’entrée avec des poubelles. Les sapeurs pompiers sont dépêchés sur place pour éteindre les poubelles incendiées, les CRS tentent de disperser les élèves, l’ambiance est tendue. Léa, lycéenne de 18 ans en première ES, observe la scène. Pour elle, la seule façon de faire entendre sa voix est de manifester pacifiquement. « Ce serait contradictoire et contre-productif de protester contre les violences policières en étant nous-mêmes violents. » Elle ne veut pas aller à la manifestation de peur que « la situation dégénère » mais tient à être présente au blocus pour dénoncer « l’injustice ».

« Nous sommes très mobilisés dans ce lycée car nous avons nous-mêmes, l’année dernière, assisté à des violences policières », précise-t-elle. En mars 2016, Adan, un lycéen de Bergson, avait reçu un coup de poing d’un policier en marge d’un blocus de son établissement contre la loi travail. Les faits avaient été filmés et largement relayés sur les réseaux sociaux. Le policier a été condamné en novembre 2016 à huit mois de prison avec sursis.

Adan est d’ailleurs présent jeudi matin. « Je regrette qu’après ce qu’il m’est arrivé, rien n’ait changé. Les violences policières, mêmes médiatisées, sont encore présentes », déplore l’élève, qui a redoublé sa seconde. Un peu avant 11 heures, Antoine, Matteo, Adan et leurs amis quittent le lycée Bergson et se rendent place de la Nation pour manifester.

« Justice à deux vitesses »

Siam, 17 ans, étudiante en première au lycée Jean-Moulins à Vincennes, est, elle, venue avec deux amies. Alors qu’il n’y avait pas de blocus dans son lycée, la jeune fille a tenu à manifester, même si elle est pessimiste sur les effets du mouvement. « Je pense que cette manifestation n’aboutira à rien, mais au moins, on montre que l’on se sent concernés, que la situation nous préoccupe », indique-t-elle.

 

Lire aussi :   Violences policières : 16 lycées bloqués à Paris en soutien à Théo L.

 

Alors que certains manifestants s’en prennent à des voitures, son amie Yasmina, 17 ans, ajoute : « On ne devrait pas montrer notre colère comme ça, en s’en prenant aux biens de personnes qui n’ont rien demandé et qui n’ont rien à voir avec tout ça. » Si elle regrette les échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre, elle affirme qu’elle continuera malgré tout de manifester : « Je préfère recevoir du gaz lacrymogène dans la figure plutôt que de me taire. »

Avec sa pancarte « Il y a des indulgences qui sont un déni de justice », citation du moraliste et essayiste Joseph Joubert, Rudy est venue tout droit de son lycée Elisa-Lemonnier, dans le 12arrondissement de Paris, lui aussi bloqué. La jeune fille de 20 ans, présente avec quatre amies, dénonce « une justice à deux vitesses ». « Cette manifestation est d’autant plus nécessaire à l’approche de la présidentielle. Avec la montée du FN, on ne peut que flipper », confie la lycéenne.

Sur la place, les lycéens tentent de forcer les barrages des policiers avec des jets de projectiles. Les forces de l’ordre répondent par des tirs de gaz lacrymogènes. La mobilisation se disperse dans la confusion, notamment avenue Saint-Mandé, où les heurts avec la police continuent. Rudy conclut : « Ces mobilisations ne seront efficaces que lorsqu’elles seront mieux organisées et qu’elles rassembleront plus de monde. »

 
 

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 15:05

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

L’inspection du travail refuse deux licenciements chez Free
Par Dan Israel
 
 
 

Deux syndicalistes SUD, employés des centres d’appels du groupe Iliad-Free, sont en cours de licenciement. Le comité d’entreprise a donné son accord, mais deux inspectrices du travail ont rejeté les motifs invoqués par la direction, et refusé de valider la procédure. La tension entre direction et syndicat est très forte depuis plusieurs mois.

 

 

Les deux courriers sont datés du 13 février, envoyés par l’inspection du travail des Hauts-de-Seine et par celle de Paris. Ils refusent sèchement tous les deux qu’Iliad, le groupe de Xavier Niel, qui détient la marque Free, poursuive le licenciement en cours de deux salariés, syndicalistes SUD travaillant tous les deux dans l’univers des centres d’appels du groupe. Le premier, Anousone Um, est le remuant représentant du syndicat chez Mobipel, le centre de Colombes (Hauts-de-Seine). La seconde est assistante aux ressources humaines (RH) chez MCRA, la filiale chargée du management dans les centres d’appels, à Paris.

Mediapart a exposé leurs cas, et le sévère conflit opposant la direction d’Iliad à SUD, dans cet article. Cet affrontement se déroule par ailleurs dans une entreprise où, selon les nombreux témoignages que nous avons recueillis ici, on risque d'être rapidement écarté si on est identifié comme une forte tête. Les licenciements et les ruptures de périodes d’essai sont nombreux, et des dizaines de contestations sont en cours devant les prud’hommes.

La direction reproche principalement aux deux syndicalistes un tract et une publication sur la page Facebook de SUD Mobipel, où, sans nommer quiconque, Anousone Um soulignait qu’on pouvait être un cadre bien noté dans les centres d’appels Iliad, sans pour autant tenir ses obligations en terme de productivité. Une responsable de plateau, notoirement en conflit avec lui, assure s’être reconnue dans certaines statistiques dévoilées dans ce tract. Cette cadre a saisi en novembre 2016 le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de son centre pour dénoncer ce qu’elle considère comme des actes de harcèlement du syndicaliste, remontant à plus d’un an et pesant sur sa santé. Elle avait déjà déclenché une telle démarche en décembre 2015. Elle a aussi porté plainte pour harcèlement moral, et pour diffamation.

De son côté, le syndicaliste conteste fortement, et assure au contraire que cette responsable est justement à l’origine de plusieurs départs de l’entreprise, du fait de son attitude envers certains salariés. Il a lui aussi porté plainte pour harcèlement, fin janvier 2017. La seconde syndicaliste visée par la procédure de licenciement est considérée comme proche de Um et est soupçonnée par la direction d’avoir aidé le remuant représentant de SUD à obtenir les chiffres de productivité qu’il a diffusés dans son tract.

Iliad ne plaisante pas sur cette histoire, et a porté plainte le 22 décembre contre le syndicat SUD pour « collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite », pour « détournement d’informations à caractère personnel » et pour « abus de confiance ». L’affaire est au cœur du dossier établi par l’entreprise pour justifier les deux licenciements auprès de l’inspection du travail, dont l’accord est indispensable puisque les salariés étaient candidats aux élections professionnelles, qui se sont déroulées début novembre chez Iliad. Dans les deux cas, le comité d’entreprise a donné son accord au licenciement, signe peut-être des tensions existant entre syndicats au sein du groupe. Et pourtant, comme l’a déjà révélé le site Le Lanceur, deux inspectrices du travail différentes ont refusé que les procédures aillent plus loin.

Leurs décisions sont plutôt sévères pour l’entreprise. La première, concernant le cas d’Anousone Um, indique : « Il ressort que les faits établis et fautifs (…) pris ensemble ne sont pas d’une gravité suffisante pour justifier un licenciement en raison de l’absence d’antécédents disciplinaires du salarié, de l’absence d’intention de nuire du salarié, de l’absence de préjudice notamment financier pour l’entreprise. » Le texte insiste aussi sur le « nombre de faits reprochés au salarié qui ne sont pas fautifs ou dont la matérialité n’est pas établie ». Autrement dit, le dossier, comportant douze griefs, est vide, ou presque. Même son de cloche pour la seconde salariée, l’inspectrice du travail estimant que seuls deux des onze griefs sont en partie constitués, et qu’aucun ne constitue « une faute d’une gravité suffisante pour justifier son licenciement ».

 

Lire aussi

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 17:44

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Accueil

Dans un village de la Loire, la haine et les clichés submergés par une vague de solidarité avec les migrants

 

par

 

 

 

 

En septembre 2016, l’annonce de l’ouverture d’un centre d’accueil et d’orientation pour réfugiés, en plein centre du village de Valfleury, dans la Loire, a d’abord généré un torrent de peurs fantasmées, voire de haine. Mais depuis l’arrivée des migrants, contraints de quitter la jungle de Calais, un immense élan de solidarité a gagné la commune rurale et ses environs, à proximité de Saint-Étienne. Depuis trois mois, plus de 220 bénévoles, bien coordonnés par un collectif d’habitants, proposent leur aide sous des formes très variées. A mesure que les migrants sont déplacés, d’autres citoyens, ailleurs, s’inspirent de leur solidarité. Reportage.

Odile et Gilbert se souviennent parfaitement de ce 23 septembre 2016. Les 732 habitants de Valfleury, paisible commune rurale de la Loire, non loin de Saint-Etienne, sont alors invités à une réunion publique, en présence de la mairie et de représentants de la préfecture. Une réunion qui va déclencher peurs, clichés xénophobes, voir haine parmi les habitants. Son objet : l’ouverture d’un « CAO », un centre d’accueil et d’orientation, dans un bâtiment désaffecté du village où sera hébergé une cinquantaine d’hommes en provenance de Calais et de son bidonville évacué. 300 personnes font le déplacement. « Beaucoup n’étaient pas du village, il y avait même une conseillère régionale du Front national », se souvient Gilbert.

Peurs irrationnelles et discours xénophobes émaillent alors la réunion. « Cela devient inquiétant, le pays est envahi », réagit une personne. « Avec tous ces attentats, qu’est-ce qu’ils vont faire ? », interroge une autre. « Je trouve que c’est tout à fait honteux. On se fait envahir silencieusement, c’est inadmissible. Ces gens là quand ils vont voler, piller, violer... Il n’y aura pas de gendarmes », répond une troisième. « Mes enfants ne veulent même pas sortir s’il y a des immigrants », « nos filles vont se faire violer, ça va finir comment ? », entend-on encore [1].

 

Débordés par l’élan collectif

« A un moment, j’ai demandé : "mais que faites-vous de la solidarité ?" Et on m’a répondu : "Vous n’avez qu’à les prendre chez vous" ! », témoigne Odile. Une manifestation est organisée deux jours plus tard. La préfecture décide de réduire le nombre de migrants accueillis à 34 personnes. Les deux septuagénaires, eux, tiennent bon, et refusent de se laisser submerger par la méfiance et la peur.

Les anciens locaux de l’Adapéi transformés en centre d’accueil et d’orientation jusqu’à avril 2017.

 

Dès le lendemain de l’arrivée de la trentaine d’afghans, koweïtiens, érythréens, soudanais, pakistanais et irakiens, Odile et Gilbert se rendent au centre d’hébergement. « Nous voulions les accueillir chaleureusement mais nous ne connaissions pas leurs besoins. » En dépit des barrières de la langue, le couple comprend que les migrants ont, entre autres, besoin de piment, de café et de thé. Gilbert décide de mettre en place un site internet pour coordonner les bonnes volontés, prêtes à aider. Avec Ghislaine et René, un autre couple d’amis de Valfleury, ils initient une première réunion, le 4 novembre, via notamment les paroisses alentours. Une soixantaine de personnes répondent à l’appel ! Des représentants du Secours populaire, du Secours catholique et du CCFD [2] sont aussi présents.

Dans les ruelles du village de Valfleury.

 

Les propositions d’aide concrètes et variées affluent via un questionnaire, réalisé avec les résidents du CAO. Cours de français par des instituteurs à la retraite, traduction, organisation de randonnées, dons de vêtements et de nourriture, coupe de cheveux, aide dans les démarches administratives... Ghislaine, René, Odile et Gilbert doivent organiser le soutien et répartir les bénévoles en commissions de travail (randonnées, langues, transports, animation culturelle, cuisine...). Un « vestiaire » s’ouvre au premier étage du centre, afin de gérer les vêtements et chaussures donnés. « Du matériel a été acheté pour la cuisine », ajoute Ghislaine.

Réunion du collectif citoyen chez Ghislaine et René, avec Gilbert, Odile et Pascale.

Un premier repas partagé est organisé le 19 novembre. « L’un des Afghans est cuisinier dans son pays et il est venu avec deux grands plats de riz. C’était une très bonne soirée », se souvient René. Lors du jour de l’An, le collectif organise un réveillon solidaire. Quatre-vingt dix personnes s’inscrivent. Une semaine plus tôt, pour le réveillon de Noël, le collectif lance « une famille, un migrant » pour que les migrants qui le souhaitent soient invités à diner dans des familles. « Trop de familles s’étaient proposées, il n’y avait pas assez de migrant ! », plaisante René. Le souvenir de la terrible réunion publique, deux mois plus tôt, s’estompe. « Ce qui y a été dit est insupportable, on doit accueillir ces gens. Nous ne voulions pas laisser cette image des habitants de Valfleury, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui », explique Françoise, qui vient de Saint-Etienne.

Un an plus tôt, la solidarité « bloquée par les politiques »

Les généreuses initiatives ne se tarissent pas avec la nouvelle année. Patrick habite Saint-Christo, un village à trois kilomètres de Valfleury. Mi-janvier, il a organisé un match de foot amical avec son club et les réfugiés. « L’idée, c’était de leur faire changer d’air, de partager un moment de foot avec eux. » Des joueurs leur prêtent des tenues. « Nous avons mélangé les équipes afin de ne pas être les uns contre les autres mais de jouer ensemble. Les bénévoles nous ont dit qu’ils ne les avaient pas vu rire autant depuis bien longtemps. » Patrick attend l’arrivée des beaux jours pour organiser un nouveau match.

L’appel du Pape aux paroisses de France, un an plus tôt, d’accueillir chacune au moins une famille de réfugiés, a joué un rôle précieux. « Dans notre paroisse, nous étions alors environ quatre-vingt à nous être engagés à fournir une aide matérielle, culturelle ou financière », raconte Pascale, professeure d’anglais. Mais les attentats de novembre 2015 changent la donne. « Cet élan de solidarité a été bloqué par les politiques », déplore l’enseignante. Un an plus tard, elle est rassurée de voir autant de personnes motivées pour aider. Fin janvier 2017, ils sont plus de 220 bénévoles à suivre les activités du collectif citoyen de Valfleury. Odile et Gilbert ont presque réussi leur pari.

« Les gens n’étaient pas préparés »

Presque, car si des dizaine de bénévoles viennent des trente kilomètres alentours, se déplaçant même de Saint-Etienne, à Valfleury même, la solidarité demeure timide.Une quinzaine d’habitants seulement participent aux activités de soutien. « La violence est retombée mais il y a une espèce d’indifférence », observe Ghislaine. L’engagement de la préfecture à fermer le CAO d’ici avril encouragerait une forme de « neutralité ». Certains préjugés ont toutefois été dépassés. « Nous sommes dans un village où il ne se passe pas grand chose. Les gens n’étaient pas préparés ; ils ont eu peur, mais j’ai l’impression que cela s’est calmé », confie Chantal, retraitée après avoir tenu le café-restaurant du village pendant dix-huit ans. Il est aujourd’hui à vendre.

Réservée au départ, elle a franchi le pas en contactant le collectif. « Je leur ai dit que s’ils avaient besoin de quoi que ce soit, j’avais du temps de libre et je pouvais rendre service. Je n’osais pas aller au centre toute seule, alors nous y sommes allés ensemble. Ghislaine m’a présentée les résidents. Je n’avais pas apporté grand chose mais nous avons été très bien reçus. Ils m’ont offert le thé. Je suis contente d’avoir fait ce geste. Mon problème, c’est que je ne parle pas anglais. » Depuis, elle dit s’être rendue seule au centre « trois ou quatre fois », pour apporter un peu de nourriture.

Vue du village de Valfleury.

 

« Les gens qui étaient contre l’arrivée des migrants se sont apaisés, confirme Michel Maisonnette, le maire de Valfleury. Ils craignaient que ces migrants, qui étaient des hommes seuls, viennent tout casser. Je comprenais cette crainte, mais j’ai toujours insisté sur le fait que ces gens n’étaient pas des sauvages mais des humains. Et qu’ils n’avaient aucun intérêt à créer des problèmes, car ils n’auraient alors aucune chance d’obtenir le droit d’asile. »

« À partir du moment où l’État nous désigne parce qu’on a un bâtiment disponible, notre rôle est de faire en sorte que tout se passe bien, poursuit-il. C’était inhumain de laisser ces gens passer un hiver de plus dehors. » L’élan de solidarité réjouit le maire qui a lui-même reçu une cinquantaine de propositions dans les jours suivant l’arrivée des migrants : « Ce n’était pas facile de gérer les bénévoles. C’est une bonne chose que les volontaires de Valfleury aient pris ça en main. »

Tisser un maillage de solidarités

Mais les bonnes volontés se heurtent parfois à la rigidité des gestionnaires du CAO [3]. Y compris lorsqu’il s’agit de les aider à mieux lire, écrire, et parler en français. Des instituteurs bénévoles viennent trois fois par semaine, et les résidents sont « très motivés » pour pratiquer davantage, selon Pascale, la professeure d’anglais. Une cinquantaine de personnes se sont ainsi portées volontaires pour des cours de conversation, et Pascale était prête à établir un planning. Problème : la direction administrative du CAO a refusé [4].

Les bénévoles redoutent désormais l’éparpillement des quinze résidents restant dans différents centres d’accueil. « Ce qui est précieux pour eux à Valfleury c’est l’entourage, souligne René. Des gens qui passent, s’assoient pour boire le thé... A l’endroit où ils vont être envoyés, ils ne connaissent personne. » De nouveaux liens se tissent donc avec des habitants proches des centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de la Loire, qui doivent les accueillir. Le collectif lancé par Odile et Gilbert a également contribué à créer Solaré (Solidarité dans l’Ouest lyonnais avec les réfugiés et les exilés). A Valfleury, ce 28 janvier, un nouveau repas est partagé. René est désormais sûr d’une chose : « Un étranger, c’est un ami que tu n’as pas encore rencontré ».

Texte et photos : Sophie Chapelle

Photo de une : Randonnée le 28 janvier sur les hauteurs de Valfleury, après le repas partagé au CAO.

 

 

Notes

[1Écouter à ce sujet le reportage de France Culture dans l’émission Les pieds sur terre, intitulé « La réunion ».

[2Comité catholique contre la faim et pour le développement.

[3A Valfleury, l’association Pierre Valdo a en charge l’accueil des migrants dans les locaux – chaque homme a une chambre avec un lit une place, cuisine collective, douches, machine à laver – ainsi que tout ce qui relève de la santé et de l’administratif. L’association reçoit une aide de l’État de 25 euros par jour et par personne accueillie (voir ici).

[4Contactée, la direction du CAO n’a pas souhaité donner suite à notre demande d’entretien.

 

 

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Source : http://www.bastamag.net

 

 

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 17:12

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Plusieurs rassemblements en France « contre la corruption des élus »

 

Ils en ont assez des « privilèges » et l’affaire des soupçons d’emplois fictifs touchant François Fillon et son épouse les exaspère.

 

Le Monde.fr avec AFP |

 

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 19 février à Paris pour dénoncer la « corruption des élus ».

Paris, Rennes, Lyon, Strasbourg… Dimanche 19 février, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France pour dénoncer « la corruption des élus ». A Paris, des centaines de personnes étaient réunies place de la République. « Un peu d’éthique chez nos politiques », « Paris debout pour l’abolition des privilèges », « Stop à l’impunité des politiques et à la corruption », pouvait-on lire sur les panneaux brandis.

 

Ce rassemblement, notamment organisé par l’intermédiaire d’un événement Facebook comptabilisait plus de 50 000 personnes intéressées. Répondant à cet appel lancé sur le modèle de Nuit debout, les manifestants considèrent qu’« il n’est plus tolérable d’être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l’inverse de ce qu’il défend », comme l’affirme le texte de l’appel.

 

« Touche pas au grisbi Penelope »

Les manifestants visaient notamment François Fillon, soupçonné d’avoir embauché son épouse pour un emploi fictif, mais rémunéré, d’assistante parlementaire. Marine Le Pen était également citée par certains manifestants, soupçonnée quant à elle d’avoir établi un faux contrat de travail pour son ex-assistant et garde du corps Thierry Légier, et d’avoir fait bénéficié une collaboratrice, Catherine Griset, d’un emploi fictif.

 

Lire aussi :   Affaire Fillon : comprendre le déroulé de l’enquête

 

« Fillon en prison, la corruption est un poison », « Il n’y a pas d’exemplarité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016 », « Touche pas au grisbi Penelope » : de nombreuses apostrophes visaient le candidat de la droite à la présidentielle. Les pancartes brandies par la foule faisaient également référence à la Révolution française, évoquant « Paris debout pour l’abolition des privilèges » ou « 1789, à bas les privilèges ».

« Au-delà d’eux [François Fillon et Marine Le Pen], c’est un problème de système », observe l’écrivain Alexandre Jardin, présent dans la foule, pour qui il faudrait « a minima un contrôle par la Cour des comptes » de « l’argent de nos élus ». « C’est bien parce que ce minimum n’est pas fait que les colères montent », juge-t-il.

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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Source : http://www.lepoint.fr

 

Plusieurs centaines de manifestants à Paris "contre la corruption des élus"

 

Publié le | AFP

 

 

Plusieurs centaines de manifestants à Paris "contre la corruption des élus", Place de la République, le 19 février 2017

Ils en ont assez des "privilèges" et l'affaire d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon les exaspère : plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris pour dénoncer la "corruption des élus", a constaté une journaliste de l'AFP.

Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout -ces rassemblements citoyens organisés au printemps dernier-, les manifestants considèrent qu'"il n'est plus tolérable d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend", comme l'affirme le texte de l'appel.

Plusieurs centaines de manifestants à Paris "contre la corruption des élus", Place de la République, le 19 février 2017 © Lionel BONAVENTURE AFP

"Fillon en prison, la corruption est un poison", "Il n'y a pas d'exemplarité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016", "Touche pas au grisbi Penelope" : de nombreuses pancartes brandies dans la foule visent le candidat de la droite à la présidentielle empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants.

Annie, 71 ans, qui se définit comme une électrice de gauche, a fabriqué une petite pancarte pour prévenir François Fillon : "Si tu es au second tour on ne se déplacera pas".

"On ne peut pas élire un escroc. J'ai voté Chirac mais si c'est Fillon-Le Pen, ils se démerderont sans moi", explique cette dame au regard vert et à la chevelure bouclée.

Patrice Roblet, retraité de 66 ans venu du Val d'Oise, reproche à François Fillon de "faire la morale aux autres".

Et sa désillusion vis-à-vis des élus est grande. "Ils votent leurs lois et leurs privilèges, on ne s'en est pas sorti en fin de compte depuis la révolution", regrette-t-il, brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire "abolition des privilèges et de la monarchie".

De nombreuses pancartes font référence à la Révolution française, évoquant "Paris debout pour l'abolition des privilèges" ou "1789, à bas les privilèges".

Plusieurs centaines de manifestants à Paris "contre la corruption des élus", Place de la République, le 19 février 2017 © Lionel BONAVENTURE AFP

Outre François Fillon, la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen est elle aussi confrontée à des soupçons d'emploi fictif de son garde du corps comme assistant au Parlement européen.

Mais, "au-delà d'eux, c'est un problème de système", observe l'écrivain Alexandre Jardin, présent dans la foule, pour qui il faudrait "a minima un contrôle par la cour des comptes" de "l'argent de nos élus". "C'est bien parce que ce minimum n'est pas fait que les colères montent", juge-t-il.

 

19/02/2017 16 :46 :58 -  Paris (AFP) -  © 2017 AFP

 

 

 

Source : http://www.lepoint.fr

 

 

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 21:41

 

 

Source : http://www.midilibre.fr

 

 

160 000 manifestants à Barcelone pour l'accueil des réfugiés en Espagne

160 000 manifestants à Barcelone pour l'accueil des réfugiés en Espagne

160 000 personnes ont participé samedi à une manifestation à Barcelone.

AFP JOSEP LAGO

 

 

Quelque 160 000 personnes ont participé samedi à une manifestation à Barcelone pour réclamer que l'Espagne accueille "dès maintenant" des milliers de réfugiés comme elle s'y était engagée en 2015, selon une estimation de la police municipale. 

La maire de gauche de la deuxième ville d'Espagne, Ada Colau, avait appelé les manifestants à "emplir les rues" pour cette marche intitulée "nous voulons accueillir" ("volem acollir", en catalan). Vers 17h00 locales (16h00 GMT), la Via Laietana - avenue traversant la vieille ville jusqu'au port - était pleine de manifestants, a constaté le photographe de l'AFP. Ils étaient nombreux à porter sur eux la pancarte "plus d'excuses, accueillons maintenant". Le défilé était organisé par la plateforme "Chez nous c'est chez vous" ("Casa nostra casa vostra", en catalan).

 
 

En vertu de ses engagements envers l'Union européenne, l'Espagne devait recevoir quelque 16.000 candidats à l'asile déjà admis dans d'autres pays, à partir de 2015. Mais seuls 1.100 sont arrivés jusqu'à présent. Céramiste de 62 ans, Jacint Comelles manifestait avec famille et amis: En Europe, "très peu a été fait, particulièrement en Espagne", a-t-il dit à l'AFP. "Nous réclamons ce minimum de dignité, qu'au moins ce nombre de réfugiés-là puisse arriver", plaidait ce manifestant, assurant: "en Catalogne, tout est prêt pour les accueillir".

Espagne: manifestation géante à Barcelone pour l'accueil des réfugiés http://buff.ly/2m9a1KO 

La manifestation s'est terminée symboliquement au bord de la mer Méditerranée où plus de 5.000 migrants ont péri en 2016. Une série d'interventions étaient ensuite retransmises en direct à la télévision catalane. "Nous sommes victimes de la guerre", a témoigné une réfugiée syrienne, Meera Zaroor. "Nous voulons que le dictateur (Bachar al-Assad, ndlr) et l'organisation Etat islamique - qui sont les deux faces d'une même médaille - s'en aillent et nous pourrons rentrer au pays", a-t-elle dit, interrompue par les applaudissements.

 

 

 

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 14:20

 

 

Source : http://communessolidairesgard.collectif-citoyen.fr

 

 

 

 

Posted by on 15 février 2017

 
 

Après la France, c’est au tour de la justice italienne de poursuivre un habitant des Alpes-Maritimes pour son aide apportée aux migrants. Félix Croft, 28 ans, doit comparaitre le 16 février au Tribunal d’Imperia en Italie. Il encourt jusqu’à 15 ans de prison pour avoir véhiculé bénévolement cinq membres d’une même famille, originaire du Darfour au Soudan, le 22 juillet 2016. Son action humanitaire tombe sous le coup d’un texte de loi prévu pour les passeurs qui se font payer. Basta ! relaie le témoignage de Félix dans lequel il revient sur les raisons qui l’ont amenées à apporter son aide aux migrants. « J’assume entièrement mes actes à Vintimille », dit-il. Voici pourquoi.

Je viens d’une famille qui a migré dans son histoire, comme la plupart des êtres humains sur cette planète. Mon père est de nationalité américaine, d’origine écossaise ; ses aïeux fermiers ont émigré aux États-Unis au 18ème siècle. Ma mère française est d’origine italienne, sa famille est venue en France au début du 20ème siècle depuis le Piémont et la Toscane.

J’ai été élevé dans le respect de la mémoire de mes aïeux, des efforts qu’ils ont dû fournir pour construire une vie meilleure dans un pays qui n’était pas le leur. S’installer sur un territoire hostile à des milliers de kilomètres de l’Europe « civilisée » et devoir apprendre à vivre au contact de toutes ces cultures différentes ne devait pas être aisé. Tout aussi difficile que de débarquer dans le pays voisin avec une poignée d’argent et quelques meubles, fuyant un régime fascisant (Mussolini accède alors au pouvoir en Italie, ndlr) et une pauvreté grandissante.

Ils ont dû prouver par leur travail et leur intégrité qu’ils méritaient une place dans leur nouvelle société, supportant tant bien que mal les préjugés, voire l’hostilité, des populations déjà établies sur le territoire. Ne partant de rien, ils ont fini par s’établir et enrichir leur pays d’accueil, c’est le but de tout migrant.

Tout commence par un pique-nique de soutien

Par le biais d’amis à « Nuit Debout Nice » j’apprends qu’ils vont apporter de la nourriture aux migrants et réfugiés qui sont à Vintimille. C’est en discutant avec eux que j’apprends la situation révoltante dans laquelle se trouvaient des Sud-soudanais, des Érythréens, des Syriens et même des Afghans. Des pays qui sont en tête de liste des endroits les plus dangereux de la planète !

Le maire de Vintimille venait d’éditer un arrêté municipal interdisant à quiconque d’apporter un quelconque soutien logistique aux personnes cherchant refuge en Europe (nourriture, eau, vêtements, couvertures, enseignements ou soins). La décision fût donc prise en coordination avec plusieurs associations françaises d’aller organiser un pique-nique de soutien avec les réfugiés pour réfléchir ensemble aux problèmes et aux solutions envisageables. Cette journée m’a permis d’appréhender une situation alarmante au sein-même du lieu de vie pourtant si idyllique que sont nos magnifiques côtes et nos montagnes.

Par la suite j’ai commencé à me déplacer quand je le pouvais à quelques kilomètres de chez moi pour aider les associations qui ont mis en place des centres d’accueil de fortune dans les églises de Vintimille. Église Catholique que je tiens à saluer ici, n’étant moi-même d’aucune confession, pour sa mobilisation sous l’impulsion du Pape François et sa défense inconditionnelle du droit d’asile et des droits fondamentaux de tout être humain.

Climat xénophobe

J’ai observé des associations non-gouvernementales et des instances religieuses qui se sont senties le devoir de déployer une aide d’urgence dans nos pays dits « riches ». Cette urgence qui n’en est plus une puisque la situation stagne depuis des mois et empire même depuis que la France a décidé de fermer ses frontières en mars 2016. La France (comme tant d’autres pays de l’Union) déroge à ses engagements vis-à-vis des accords européens d’accueil des réfugiés signés en septembre 2015. Elle semble suivre ainsi la ligne de conduite protectionniste de certains pays d’Europe de l’Est notamment la Hongrie. C’est une attitude dangereuse à mes yeux, qui attise la peur et provoque le rejet de l’autre, créant par là un climat xénophobe.

En mai 2016 je me suis rendu à Grande-Synthe, près de Dunkerque dans le nord de la France avec une amie parisienne pour être bénévole dans le camp de réfugiés de l’association Utopia 56. C’est là que j’ai appris la différence entre « migrant » et « réfugié ». Ce dernier, selon la définition de l’article 1(A)(2) de la Convention de Genève, est une personne « qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays (…) ».

Quand le migrant cherche à améliorer son avenir et celui de ses enfants ou à fuir un changement politique à venir, le réfugié a quitté contre son gré une situation parfois très confortable pour sauver sa vie et celle de sa famille, s’il lui en restait une.

« Tous n’avaient qu’un seul but : trouver un sol hospitalier »

A Grande-Synthe le camp était composé à 90 % de réfugiés kurdes venant des quatre différents pays qui divisent le Kurdistan : l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Ils parlaient quatre langues différentes mais partageaient les mêmes cuisines, le même préau, la même tente à thé et les mêmes incertitudes. Toutes les classes sociales s’y trouvaient représentées, du médecin au fermier, les mécaniciens, les infirmiers… Tous avaient des histoires différentes mais un fil conducteur les reliait : la violence, la mort et la perte d’êtres chers. Et tous n’avaient qu’un seul but : trouver un sol hospitalier où s’installer pour panser les blessures de leur corps et de leur âme et reconstruire leur vie perdue en espérant, mais sans trop y croire, un jour retourner dans leur pays d’origine pour le reconstruire lui aussi.

Pendant l’été, je me rendais quand je le pouvais au camp dit « informel » de la Croix Rouge italienne à Vintimille, c’était somme toute un quai de gare désaffecté accolé au camp officiel très largement débordé par le millier de réfugiés qui transitaient en permanence sur la frontière. Je dis bien « en transit » et non pas « bloqués », car si j’ai appris quelque chose à Dunkerque c’est que là où il y a du désespoir il y a des gens pour en tirer profit. Les réseaux criminels organisent depuis déjà longtemps le passage de la frontière, les tarifs varient entre 100 et 150 euros (à l’époque) et les victimes sont parfois abandonnées sur l’autoroute, voire même un peu plus loin dans Vintimille !

Certains soudanais parlent couramment l’anglais et j’engageais la conversation avec eux, les classiques… « D’où viens-tu ? » « Où vas-tu ? » « Pourquoi ? Tu as de la famille là-bas ? »

Parfois on aborde des sujets moins classiques : « Tu as perdu quelqu’un ? » « Ton voyage a duré longtemps ? » « Comment tu as fait ? »

Des dizaines d’histoires, toutes différentes mais tellement similaires dans les épreuves parcourues. Depuis la fuite d’un pays en guerre ou d’une dictature meurtrière, le danger et la fatigue de la route en essayant de ne pas tomber dans les griffes des réseaux de traite, sans oublier les trop funestes traversées de la Méditerranée. Ou encore les traitements inhumains subis en Libye où ils sont exploités ou torturés, en Turquie où on les enferme dans des camps où ils servent de moyen de pression politique et économique sur l’Europe… Jusqu’à une attente interminable devant les frontières d’un pays qui a de tout temps défendu le droit d’asile.

« Il ne m’apparait qu’une chose à faire »

Le 22 juillet, en discutant avec les réfugiés et les bénévoles au camp informel, j’apprends l’existence d’une famille de 5 soudanais qui vivent dans une église et qui ne viennent pas jusqu’au camp. Avec ma copine nous décidons d’aller voir si on peut leur apporter quoi que ce soit. Arrivés à la petite église nous rencontrons trois jeunes gens d’environ 20-25 ans dont un couple avec deux enfants de 5 et 2 ans, tous originaires du Sud-Soudan, une région appelée le Darfour. La mère qui parle particulièrement bien anglais raconte à ma copine (qui vient là en tant que psychologue) leur histoire violente et marquante, comme j’en ai déjà trop entendues et dont vous me permettrez d’en taire les détails sordides.

Ils étaient incapables de marcher avec leurs enfants sur l’autoroute où ils risquent la mort à chaque minute. Sur la voie ferrée, les piétons sont souvent pourchassés par les brigades cynophiles de la Police aux frontières. Ils n’avaient absolument pas l’argent pour payer les passeurs afin de retrouver des parents en Allemagne. Pour des raisons évidentes de confort, les personnes qui voyagent à pied ou en train préfèrent passer par la France plutôt que par la Suisse… À plusieurs reprises, la femme me demande de les emmener avec moi et quand elle me montre les blessures de son petit de 5 ans (brûlé sur tout le flan droit par l’incendie de sa cabane lors du massacre dans leur village) il ne m’apparait qu’une chose à faire.

Jugé « comme ceux-là même qui s’enrichissent sur la misère »

La suite on a pu la lire dans les journaux italiens ou sur la toile, je me suis fait arrêter au péage de l’autoroute, les « migrants » ont été récupérés par la Caritas (le Secours catholique italien) et le procureur italien a décidé de me juger comme ceux-là même qui s’enrichissent sur la misère… Après trois jours de prison, le juge a décidé de ma mise en liberté provisoire en attendant l’audience au 16 février.

D’après la loi italienne en vigueur, j’encours entre 5 et 15 ans de prison et 15 000 euros d’amende par personne transportée… Sous prétexte qu’ils étaient 5 et qu’il y avait deux Opinels dans la voiture (et un morceau de Lonzo Corse…). Ces deux faits comptent comme des circonstances aggravantes, au même titre dans la loi italienne que de transporter des personnes au péril de leurs vies ou dans des conditions inhumaines.

Rien n’a changé depuis à Vintimille, ça a même empiré ! La police organise de véritables rafles dans les rues et achemine des centaines de réfugiés dans les Centres d’identification et expulsion (CIE) au Sud du pays, 2 à 3 bus pleins chaque jour !

J’assume entièrement mes actes à Vintimille, avec la certitude d’agir dans le cadre d’une des plus anciennes conventions internationales encore en vigueur :

Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : :
 Article 13 : 1) Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. 2) Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
 Article 14 : 1) Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.

Je m’appuie également sur quelque chose de moins juridique, une conviction personnelle. La conviction que l’Europe est à nouveau à l’aube d’une période clé de son histoire et les répercussions de la façon qu’elle aura de gérer l’afflux de ces migrants et réfugiés seront, quoi qu’il arrive, très importantes. La « crise migratoire » qui dure depuis 2015 est la plus importante que l’Union européenne ait connue depuis sa création, il est évident que les solutions sont à créer et je crois que mon devoir en tant que citoyen est d’apporter une aide et un soutien à ceux qui attendent que l’on décide en hauts-lieux d’une issue favorable à cette crise.

Lire la publication originale de Félix Croft sur Basta! Mag ici.

Ce témoignage a été publié le 29 janvier 2017 sur le site de l’association Citoyens solidaires 06

 
 
 
 
 
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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 22:29

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

A Bucarest, la foule forme un drapeau géant pour réclamer la démission du gouvernement

 

LE MONDE |

En images

 

Pour le treizième jour d’affilée, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Bucarest, dimanche 12 février. Cette fois-ci, pourtant, le rassemblement place de la Victoire était particulier : leurs téléphones portables tournés vers le ciel, les quelque 50 000 personnes rassemblées ont formé un drapeau roumain géant. Comme le montrent ces images, le résultat vu du ciel est impressionnant.

Moins d’un mois après son investiture, le gouvernement roumain dirigé par le Parti social-démocrate (PSD) suscite un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du communisme en 1989 pour avoir pris le 31 janvier, de nuit et en catimini, un décret assouplissant la législation anticorruption. Celui-ci aurait permis aux fonctionnaires et aux responsables politiques d’échapper à des peines de prison en cas d’abus de pouvoir constituant un préjudice inférieur à 44 000 euros. Le chef du PSD, Liviu Dragnea, poursuivi pour abus de pouvoir aurait ainsi pu échapper à une condamnation, selon ses détracteurs.

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Roumanie : la foule forme un drapeau géant pour réclamer la démission du gouvernement

 

Près de 50 000 personnes ont manifesté dimanche à Bucarest, utilisant leur téléphone portable pour composer une bande bleue, une jaune et une rouge.

 

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

 

 

 

Manifestation devant le siège du gouvernement roumain à Bucarest, dimanche 12 février 2017.

Manifestation colorée à Bucarest, dimanche 12 février. Bleu, jaune, rouge : des dizaines de milliers de manifestants ont formé dans la capitale roumaine un drapeau géant du pays, avec leurs téléphones portables pour réclamer la démission du gouvernement, qu’ils accusent de miner la lutte contre la corruption.

 

Bravant des températures glaciales pour le treizième jour d’affilée, près de 80 000 personnes, dont de nombreux jeunes et des familles, sont descendues dans les rues des grandes villes de Roumanie pour exprimer leur défiance face à l’exécutif social-démocrate et « défendre l’Etat de droit ». A Bucarest, ils étaient quelque 50 000 rassemblés devant le siège du gouvernement, place de la Victoire, scandant en chœur « voleurs ! » et « démission ! », selon les estimations de plusieurs médias roumains dont la télévision publique, les autorités ne donnant pas de chiffres.

Lire aussi :   En Roumanie, la lutte anticorruption a fait naître une société civile

Appel lancé sur les réseaux sociaux

A 21 heures locales (20 heures heure de Paris), les protestataires ont tenu le défi lancé sur les réseaux sociaux en formant un immense drapeau roumain grâce à des panneaux de couleurs illuminés par les lumières des téléphones portables. « Nous voulons défendre l’Etat de droit dans ce pays », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Gheorghe Badescu, médecin d’une petite ville à 100 km de Bucarest venu manifester avec son fils, Ionut. « Les Roumains veulent être représentés par des gens honnêtes », a renchéri Ionut, qui exerce, lui, comme médecin en Grande-Bretagne.

Dans le reste du pays, près de 30 000 personnes ont défilé, dont 10 000 à Cluj, la grande ville de Transylvanie, 4 000 à Timisoara (ouest) et 5 000 à Sibiu (centre).

Moins d’un mois après son investiture le gouvernement roumain dirigé par le Parti social-démocrate (PSD) suscite un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du communisme en 1989 pour avoir pris le 31 janvier, de nuit et en catimini, un décret assouplissant la législation anticorruption. Celui-ci aurait permis aux fonctionnaires et aux responsables politiques d’échapper à des peines de prison en cas d’abus de pouvoir constituant un préjudice inférieur à 44 000 euros. Le chef du PSD, Liviu Dragnea, poursuivi pour abus de pouvoir aurait ainsi pu échapper à une condamnation, selon ses détracteurs.

Lire aussi :   Liviu Dragnea, le visage de la corruption roumaine

Le gouvernement a affirmé avoir agi pour mettre en conformité le code pénal avec des demandes de la Cour constitutionnelle. Mais des milliers de Roumains expriment leur colère depuis. Ils étaient jusqu’à un demi-million dimanche 5 février, un record. L’Union européenne a elle aussi vertement critiqué l’exécutif roumain pour ces mesures.

Un « carton rouge » au gouvernement

Face à la fronde, le gouvernement a reculé et abrogé le décret il y a une semaine. Mais l’annulation doit encore être validée par le Parlement, où les sociaux-démocrates ont une large majorité. Le ministre de la justice, Florin Iordache, artisan du décret, a quant à lui démissionné jeudi.

Lire aussi :   Après une vague de manifestations, le ministre de la justice roumain démissionne

« Nous voulons donner un carton rouge au gouvernement. La démission du ministre de la justice ne suffit pas après ce qu’il a tenté de faire, ni l’abrogation du décret », a expliqué à l’AFP un des manifestants, Adrian Tofan, un entrepreneur de 33 ans. « Nous n’avons plus confiance. On doit avoir des élections anticipées », a lancé Andreea Moldovan, une médecin qui a fait plus de 170 kilomètres avec son mari pour manifester. « Il faut au moins un pacte pour que les dirigeants s’engagent à ne plus toucher à la justice », soulignait son mari, Bogdan, lui aussi médecin.

Après avoir travaillé à l’étranger, ils ont choisi de revenir dans leur pays mais ne veulent « pas d’un retour trente ans en arrière » dans un système où la corruption de haut niveau était tolérée.

Entrée dans l’Union européenne en 2007, la Roumanie a intensifié sa lutte contre la corruption il y a quelques années. De nombreux ministres ont été condamnés à des peines de prison ferme pour des abus et le parquet national anticorruption est devenu une des institutions dans lesquelles les Roumains ont le plus confiance.

Un peu plus tôt dans la journée, environ 1 000 personnes ont manifesté devant le palais présidentiel demandant la démission du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Issu d’un parti opposé au PSD, ce dernier a critiqué les mesures du gouvernement, descendant même dans la rue un soir pour défendre la lutte contre la corruption.

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 16:59

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Fillon, Cahuzac & Cie: «Je crois que j’ai plus de respect pour les vrais voleurs»
Par Fabrice Arfi
 
 
 

Dans un entretien avec Mediapart, l'ancien rédacteur en chef du Canard enchaîné Claude Angeli revient, en pleine affaire Fillon, sur les enjeux d'un journalisme qui sera toujours « intolérable » aux pouvoirs tentés de se dérober aux promesses de la démocratie.

 

Figure du journalisme d’enquête depuis quarante ans, l’ancien rédacteur en chef du Canard enchaîné, Claude Angeli, publie avec son confrère de Radio France Internationale (RFI), Pierre-Édouard Deldique, Les Plaisirs du journalisme (Fayard), un ouvrage qui est bien plus qu’un hommage au célèbre Palmipède du mercredi.

 Dans un entretien avec Mediapart, il revient, en pleine affaire Fillon, sur les enjeux du journalisme d’enquête dans une « époque médiocre », plombée de surcroît par ce qu’il nomme une « société molle ». Un journalisme qui, au-delà de la satire, sera toujours « intolérable » – c’est son essence – aux pouvoirs tentés de se dérober aux

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

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Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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